Récompense de la journée galère de la veille, San Jose de Chiquitos est une ville superbe.
A la différence des missions que nous avions visitées en Argentine et au Paraguay, les missions boliviennes ont été superbement conservées et restaurées, mais le plus frappant, c'est que ce sont des villages encore bien actifs, qui ont gardés les règles et les traditions apportées par les missionnaires au 17ème siècle. La vie sociale est encore régie par le système d'alcalde de l'époque, les écoles d'arts (musique et sculpture surtout) sont encore pleines, de mêmes que les églises. En plus c'est la semaine sainte, qui est un moment important dans tout le pays.
La visite du complexe religieux de San José est très intéressante, et chargée d'histoire. On est en plein dans la période d'expansion des jésuites, puis de leur disgrâce orchestrée par les couronnes d'Espagne et surtout du Portugal, jalouses de leur succès et envieuses de cette main d’œuvre indigène à portée de main.
La tournée des villages historiques continue, avec San Rafael, San Miguel, San Ignacio, et surtout ma préférée, San Rafael, petit village perdu au milieu de la jungle.
On a bien aimé l’ambiance particulière trouvée dans ces différents villages. La vie semble tranquille, les gens plutôt sympas, mais surtout une vraie ferveur se dégage lorsqu'on tombe sur des célébrations religieuses, ce qui parait un peu étrange compte tenu de l'environnement naturel difficile et de l'isolement dans lequel ils se trouvent.
Quelques photos en vrac prises dans cette région :
A l'issue de cette étape nous avons finalement revu le fameux film "Mission", et il est vrai que l'esprit de ces missionnaires est encore palpable dans cette région reculée de la Bolivie. Aurait-on trouvé une région moins intéressante si l'évangélisation n'était pas passée par là? C'est un autre débat...En attendant c'était vraiment une jolie étape.
Après la dernière mission de Concepcion, nous partons pour San Ramon, une bourgade sans aucun intérêt pour les touristes que nous sommes, mais qui débute notre odyssée jusqu'à Rurrenabaque : la vraie galère peut commencer...
A la différence des missions que nous avions visitées en Argentine et au Paraguay, les missions boliviennes ont été superbement conservées et restaurées, mais le plus frappant, c'est que ce sont des villages encore bien actifs, qui ont gardés les règles et les traditions apportées par les missionnaires au 17ème siècle. La vie sociale est encore régie par le système d'alcalde de l'époque, les écoles d'arts (musique et sculpture surtout) sont encore pleines, de mêmes que les églises. En plus c'est la semaine sainte, qui est un moment important dans tout le pays.
La visite du complexe religieux de San José est très intéressante, et chargée d'histoire. On est en plein dans la période d'expansion des jésuites, puis de leur disgrâce orchestrée par les couronnes d'Espagne et surtout du Portugal, jalouses de leur succès et envieuses de cette main d’œuvre indigène à portée de main.
La tournée des villages historiques continue, avec San Rafael, San Miguel, San Ignacio, et surtout ma préférée, San Rafael, petit village perdu au milieu de la jungle.
On a bien aimé l’ambiance particulière trouvée dans ces différents villages. La vie semble tranquille, les gens plutôt sympas, mais surtout une vraie ferveur se dégage lorsqu'on tombe sur des célébrations religieuses, ce qui parait un peu étrange compte tenu de l'environnement naturel difficile et de l'isolement dans lequel ils se trouvent.
Quelques photos en vrac prises dans cette région :
A l'issue de cette étape nous avons finalement revu le fameux film "Mission", et il est vrai que l'esprit de ces missionnaires est encore palpable dans cette région reculée de la Bolivie. Aurait-on trouvé une région moins intéressante si l'évangélisation n'était pas passée par là? C'est un autre débat...En attendant c'était vraiment une jolie étape.
Après la dernière mission de Concepcion, nous partons pour San Ramon, une bourgade sans aucun intérêt pour les touristes que nous sommes, mais qui débute notre odyssée jusqu'à Rurrenabaque : la vraie galère peut commencer...
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