Après 2 jours dans la tranquille région de Samaipata, direction les missions jésuites du nord-est. Mais pour s’y rendre, ça a été le parcours du combattant…
Nous sortons de bon matin du village de Samaipata pour attraper sur la route principale un bus qui doit nous ramener à Santa Cruz :
« Pas sûr qu’on parte aujourd’hui, il y a un bloqueo à quelques kilomètres » nous répond le chauffeur d’un mini-bus. Ça commence bien
Le bus pour Santa-Cruz s’arrête quelques minutes plus tard, nous montons. Après une petite heure de voyage nous sommes effectivement arrêtés par un premier barrage. Descente des passagers, marche sur 200m à travers les branchages et les pierres qui bloquent la route (regards haineux échangés au passage avec la poignée de grévistes…). De l’autre côté nous trouvons un mini-bus qui nous prend… jusqu’au prochain barrage, plus important cette fois-ci. Dizaines de camions et de voitures bloqués, manifestants plus nombreux qui scandent leurs revendications, on passe de l’autre côté à pied pour attraper un dernier bus qui nous emmène en banlieue de Santa Cruz. Là on se trompe de bus, se fait déposer loin de la ville, prend un taxi escroc qui nous menace de nous emmener dans les quartiers mal famés de Santa Cruz si on lui réclame notre monnaie (50 centimes d’€), et on arrive finalement à la gare, où on prend les horaires de trains pour les missions.
Après quelques heures d’errances en ville à la recherche du bureau d’immigration qu’on ne trouvera jamais (on voulait prolonger notre visa touristique de quelques jours), on finit par se vautrer dans le train (en ayant payé un supplément au passage, pour avoir acheté le ticket « à la dernière minute », soit 35 min avant le départ...).
Départ à 16 heures pour arriver sur les coups de minuit à San José de Chiquitos.
Mauvaise journée, ça arrive, mais ce n’est rien en comparaison de ce qui va nous arriver après… à suivre !
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