Samaipata

Après un énième bus de nuit vers Santa Cruz, grosse ville de l’Est du pays, nous empruntons directement une correspondance pour Samaipata, à quelques heures de là. C’est une région intéressante car elle est à la croisée de 3 types de géographie : le Chaco (les paysages de canyons arides comme à Tupiza), la jungle amazonienne et la cordillère des Andes. En plus c’est un coin chargé d’histoire car plusieurs sites sacrés incas se trouvent là, et plus près de nous, c’est ici que le Ché a mené sa dernière guerilla, et qu’il s’est fait descendre (il y a même une route touristique « la ruta del Ché » qui passe sur ses dernières traces).

Samaipata est une ravissante petite ville plantée dans une vallée verdoyante. C’est calme, reposant, et superbe, tout ce dont on avait besoin.

Après avoir posé nos affaires dans un hôtel et fait un rapide tour de la ville, nous prenons la direction des ruines incas « d’el fuerte ». C’est un site archéologique perché au sommet d’une montagne, avec une vue magnifique sur les vallées environnantes.

Pas de panique, le serpent était mort quand on est tombés dessus...

Important sanctuaire religieux organisé autour d’une grande dalle de roche sculptée, les archéologues s’interrogent depuis des années sur la signification des dessins gravés dans la pierre. Ambiance magique au soleil couchant.

Le lendemain nous partons pour une randonnée avec un guide et 2 espagnols sympas, à travers les paysages variés de la région. En une journée de marche, on passe de la montagne à la jungle, et on en prend plein les mirettes.

Pour nous remettre de nos efforts, rien de tel qu’une petite soirée « charcuterie-fromage-empanadas » avec un bon vin bien artisanal qu’on avait acheté à Tarija.