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jeudi 24 mars 2011

Elle s’appelait Concepcion…


Cela n’a pas grand-chose à voir, mais le titre de cet article fait référence à une chanson de Robert Charlebois qui m’est restée dans la tête pendant 4 jours sans pouvoir me l’enlever : merci papa…

Bref, arrivés à Concepcion, le temps est au beau fixe, et notre hôte de Couchsurfing Lautaro (article à venir) vient nous accueillir avec un grand sourire et un T-shirt d’Iron Maiden. Nous nous dirigeons vers la maison familiale, où nous attend sa sœur pour prendre le déjeuner (avec une bière et un petit digestif maison à base de griotte, excellent). Les parents de Lautaro sont absents, mais son oncle et son cousin sont là, attendant la levée de l’alerte au tsunami prononcée la nuit dernière : ils habitent la côté et sont venus passer la nuit ici, loin de la plage. On apprendra après leur retour chez eux que le tsunami japonais n’a pas provoqué de dégât dans la zone.

Cette région du Chili est en effet très marquée par les séismes et les raz de marée, comme ceux de 2010 qui ont été particulièrement puissants. Nous verrons plus tard les dégâts provoqués et les témoignages de ceux qui ont vécu le tremblement.
Plus tard dans l’après midi, monsieur Fuentes, le père d’un ami  rencontré à Cuba il y a quelques années vient nous chercher avec son mini bus pour nous faire une véritable visite en règle de la ville de Concepcion, 2ème ville du pays, connue comme étant le cœur étudiant du Chili. Direction donc la superbe université de la ville (la principale, car il y en a un paquet) pour une ballade à travers ses différents bâtiments et ses parcs verdoyants : les centaines d’étudiants venant de tout le pays et même de l’étranger doivent avoir du mal à quitter cet endroit à la fin de leurs études, car ils sont ici dans des conditions idéales (il y a aussi une bonne quantité de bars et de boite à la sortie du campus, au cas où).





Notre visite nous fait ensuite parcourir le centre ville de Concepcion, pas inoubliable, pour arriver à la zone côtière où notre guide du jour tient à nous emmener : « il faut que vous vous rendiez compte de ce qui s’est produit l’année dernière » nous dit-il.
Arrivés devant la zone la plus spectaculaire, on comprend l’ampleur de la catastrophe : un immeuble su le point de s’effondrer a été consolidé de toute part, et un autre est carrément tombé de tout son long. Le séisme de 2010 a été très violent, et le nombre relativement faible de victimes (moins d’une vingtaine d’après ce qu’on nous a dit) est du à la bonne réaction des habitants, coutumiers de ce genre de phénomène. Tout le monde ici suit d’ailleurs les événements au Japon avec une attention et une émotion tout particulière, car ils savent qu’une telle catastrophe peut se produire avec la même violence chez eux (c’est arrivé en 1960 d’ailleurs, plusieurs villes chiliennes avaient été rasées de la carte).






Nous finissons notre visite dans la maison de la famille famille Fuentes, dans un magnifique endroit au bord d’un lac. L’ami Claudio est en voyage actuellement (nous le verront à Santiago quelques jours plus tard), mais nous sommes accueillis très chaleureusement par sa mère, son père et son frère Sebastian pour le traditionnel « once ». Le once c’est un genre de brunch que les chiliens prennent sur les coups de 17h00, et qui remplace le diner : tarte aux fruits, thé, jus, mais aussi pain à l’avocat, fromage et charcuterie : on se régale.







La nuit tombée, nous nous souvenons que nous étions invités à une soirée dans notre autre famille d’accueil : les Jimenez (ceux de Couchsurfing, vous suivez toujours ?). Retour en ville pour une magnifique fin de soirée, aussi tardive que joyeuse et arrosée avec cousins, oncle, tante et amis de Lautaro : très belle première journée à Concepcion !



Le lendemain, après une bonne douche et quelques aspirines, nous repartons nous balader seuls en ville, dans le joli musée de la pinacothèque d Conception, surtout connu pour sa magnifique et spectaculaire fresque dans la hall d’entrée.
La fresque est un cadeau du gouvernement mexicain au Chili, et représente plusieurs allégories du continent sud-américain : on a adoré :





Après un petit completo (je ne m’en lasse pas), Sebastian, le frère de Claudio, nous donne rendez-vous pour une autre visite guidée de la région. Passage dans l’ancienne mine de charbon, arrêtée dans les années 90 (si je me souviens bien). Les alentour sont faits d’alignements d’anciennes maisons de mineurs, dominées par une colinne sur laquelle trône des demeures beaucoup plus luxueuses des propriétaires de la mine. La maison du docteur de la famille des proprios, véritable manoir, a été transformée en musée. Notre route passe ensuite sur une portion de côte qui a été frappée par le tsunami de 2010, et est désormais sinistrée. Nous avons pu bénéficier d’un bon cours de géologie grâce à Sebastian, qui y consacre ses études, et parle très bien français en plus. Nous finissions incollables sur la formation du charbon, le mouvement des plaques tectoniques et les couches sédimentaires visibles au Chili.







Retour rapide et derniers aux-revoirs aux deux familles qui nous ont ouverts leurs portes à Concepcion, car nous partons en bus de nuit (ultra moderne et avec le wifi à bord s’il vous plait !) Santiago. Nous leur adressons de sincères remerciements car ils nous ont permis de passer un excellent séjour dans cette ville habituellement boudée par les circuits touristiques.

3 commentaires:

  1. Ouais!! enfin des photos de vous, et surtout de Julia qu'on n'avait pas encore vu! Voila qui confirme que les photos n'ont pas été plagiées sur le site de Thalassa ;p)

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  2. on nous voit de loin, mais on nous voit.

    Si vous voulez plus de news et de photos de mon autre hémisphère, qui est très pointilleuse sur les questions de droit à l'image et vie privée (déformation professionnelle), je vous encourage à mener une campagne de spam massive auprès de l'intéressée... qui sait, ça marchera peut-être...

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  3. Je rejoins Fabrice sur ce point et je te l'ai déjà dit par mail. Comme on dit façon Interactive. J'ai envie de vous voir plus souvent sur les photos. Un petit effort miss Julia, tu sais très bien que tu es charmante, même en photo.

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