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vendredi 25 mars 2011

Santiago

Arrivés à Santiago au petit matin (il fait encore nuit), nous nous engouffrons dans le métro pour aller finir la nuit dans un petit hôtel du centre ville.
Une petite grasse matinée plus tard, direction le Cerro Santa Lucia, une colline dominant le centre ville pou un premier aperçu de ce qui nous attend.







Santiago a la réputation d’être une ville laide, à l’architecture confuse, polluée, mais dynamique, jeune et entrainante. Réputation tout à fait avérée pour nous, et on a adoré ! Buildings de verre, maisons décrépies, immeubles HLM et monuments coloniaux se côtoient dans un joyeux bordel sur fond de cordillère andine : on plonge la tête la première au cœur de cette grande citée, visitons quelques quartiers incontournables de la ville, et nous arrêtons vers l’ancienne gare et du marché municipal pour dénicher un troquet sympa. Bonne pioche, puisqu’on tombe directement dans le mythique bar fameux : la Piojera.
Alors la Piojera c’est une institution, un grand bar un peu pouri, entre la bodeguita (pour ceux qui ont eu la chance de fréquenter ce haut lieu cubain à Paris, avant qu’il soir transformé honteusement en pub irlandais) et le bidule (pour ceux qui ont pu aller au Croisic, et qui s’en souviennent…). Très cosmopolite, avec des musiciens qui tournent entre toutes les tables, et surtout cet énorme cocktail inoubliable : le terremoto (tremblement de terre), constitué d’une boule de glace à l’ananas, arrosé d’une bonne dose de Fernet Branca et complété par du mauvais vin blanc, le tout servi dans une pinthe : tout un programme ! Impossible de trouver cette ambiance à 3 heures de l’après midi dans un autre lieu à Santiago... on a pas compris grand chose, mais on est ressorti bien souriants en pleine après midi pour continuer notre visite.







Après ce premier contact concluant avec les santiaginos (habitants de Santiago), nous partons retrouver Pedro, le local de l’étape, rencontré il y a quelques semaines dans notre auberge à Puerto Natales (parc Torres del Paine pour ceux qui ont lu tous les épisodes précédents). Pedro est accompagné de sa charmante polola (petite copine en chilien), et nous emmène dans un autre établissement en vogue à Santiago : The Clinic. Changement d’ambiance total, The Clinic est un bar lounge assez select, construit sur le thème du politiquement incorrect. En effet, The Clinic est le nom du plus fameux journal satirique du Chili (un mélange entre le Canard enchainé et Charlie Hebdo si vous voulez une comparaison), ce qui explique la déco assez drôle. Gros choix de bière, ce qui explique une baisse significative de mon niveau en espagnol, et la grasse matinée du lendemain…








Changement de quartier le lendemain, après les avenues monumentales, et les ruelles du centre, nous nous engouffrons dans l’excellent musée de l’histoire précolombienne. Très pédagogique et très complet, nous apprenons beaucoup sur les nombreuses cultures antérieures à l’arrivée des conquistadors. Première approche importante pour moi avant la Bolivie et surtout le Pérou, mais simple piqure de rappel pour mon second hémisphère, qui est déjà une spécialiste.










L’après midi sera consacré à la visite du quartier bohème et étudiant de la capitale : Bellavista.








Passage par la maison-musée du monument culturel chilien : le poète Pablo Neruda : instructif et enchanteur, ce prix nobel de littérature qui aimait recevoir ses amis, déguisé derrière son « bar du capitaine » est attachant et passionnant. Nous visiterons sans doute au moins une autre de ses 3 maisons.




Pour notre dernier jour à Santiago, nous décidons de passer la matinée dans une des nombreuses vignes qui l’entourent : imaginez des vignobles à foison à 45 mn du centre de Paris… Visite classique des vignes en pleine vendange (bientôt l’automne dans l’hémisphère Sud), des cuves, explications des processus de maturation du vin pour finir sur une petite dégustation : ces petits vins chiliens s’en sortent pas mal du tout, avec en figure de proue le cépage star du pays : la Carménère, plus subtil et suave que le rude Malbec argentin selon nous.











Nous retrouvons pour le déjeuner Claudio, dans une excellente brasserie, où nous passons un excellent moment, et le tout en français s’il vous plait, car Claudio le parle parfaitement.



Vite, l’après midi est déjà bien avancé, et il nous reste peu de temps avant de prendre le bus pour Valparaiso. Direction l’ascenseur du Cerro San Cristobal, pour admirer une dernière fois le panorama de cette ville qui nous aura séduite bien plus qu’on ne le pensait au départ.





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