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jeudi 5 mai 2011

Cochabamba

Après Sucre nous nous rendons à Cochabamba, où nous arrivons une fois de plus de très bon matin après une nuit de bus.

Nous avons rendez-vous avec notre hôte Couchsurfing local : Carlos, un brésilien qui nous accueille dans sa grande maison (article à venir).

Cochabamba est une grande ville grouillante, mais que j’ai trouvée assez impersonnelle. Ballade sympathique quand même dans le centre ville super animé. Aujourd’hui c’est jour de fête pour les enfants « el dia del niño » ils appellent ça. Alors c’est l’orgie totale, cadeaux, pâtisseries à outrance, fête foraine, tous les fast-foods et les énormes glaciers du centre ville (sur 5 étages !) sont pris d’assaut. On devra jouer des coudes pour se taper un petit cornet.












Une autre attraction de la ville, c’est l’énorme statue du christ qui la domine du haut de sa colline. C’est le plus grand du monde, plus grand que celui du Corcovado au Brésil (mais moins beau bien sûr selon notre hôte brésilien…). Pas de bol pour nous, le téléphérique qui monte en haut de la colline est en panne ce jour là : quelques centaines de marches à gravir sous un soleil de plomb pour atteindre le monument, et une belle vue panoramique sur la ville.






Et comme on aime bien les ambiances un peu « terroir », on s’élance vers Punata, un des plus gros marchés du pays, ambiance garantie parait-il.

Sur la route pour Punata, première expérience des fameuses grèves boliviennes : les « bloqueo ». Alors un bloqueo c’est quelques dizaines de manifestants qui font un barrage sur une route avec des troncs d’arbre, des pierres, des pneus, pour retarder les voyageurs et la livraison de marchandises. Mégaphones, banderoles, pétards, cette fois ci ce sont les professeurs qui réclament une augmentation de salaire. Les boliviens semblent être habitués, et nous montrent la marche à suivre pour continuer le voyage : il suffit de descendre du bus, de traverser à pied les 200 m de barrage, et avec un peu de chance il y a des moyens de transports qui nous font la liaison de l’autre côté. Pour notre première fois on a de la chance, ça marche…







Arrivés à Punata, on est plongés dans une ambiance grouillante d’une énorme foire de province. La ville entière est transformée en marché, et chaque quartier a se spécialité : coca, viandes, animaux, légumes, tissus, etc.…














Après une bonne ballade et un déjeuner copieux (notez la petite surprise dans la soupe « avec de la viande »), nous tentons une institution locale : le bar à chicha (non, pas le narguilé arabe, ici on prononce « tchitcha »). La chicha c’est une boisson à base d’eau, de purée de mais et de sucre, qui est alcoolisée ou non selon les régions. Ici elle l’est, et tout le monde y va de sa petite carafe pour passer un bon moment avec les copains. C’est délicieux, et un peu traitre car on ne sent pas du tout les 10°c d’alcool. Mais c’est une expérience intéressante qui nous aura permis une riche discussion et une bonne rigolade avec nos voisins déjà un peu éméchés.




Punata nous a beaucoup plu, plus animé et surtout plus authentique que Tarabuco.
De retour à Cochabamba pour la soirée, nous prenons directement un bus de nuit pour Santa Cruz, capitale de l’Est du pays.

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