Pour se mettre un peu au vert, nous décidons de faire une petite escapade loin de l'agitation et de la pollution de La Paz. Direction Sorata, petit villag tranquille à quelques heures de bus de La Paz. C'est le point de départ de nombreux chemins de randonnées qui permettent d'explorer la cordillère bolivienne.
Situé à 2800 m d'altitude au milieu d'une vallée magnifique rappelant les paysages alpins, Sorata est dominée par plusieurs colosses dépassant allègrement les 6000m. Un coin idéal pour les fans de trekking.
La réputation de havre de tranquilité de la ville a toutefois été balayée d'un grand coup de cymbales car nous arrivons au début de la fête annuelle du village. Ce n'était pas vraiment prévu au programme, mais ça a été l'occasion d'apprécier la fête populaire bolivienne dans toute sa grandeur (et dans toute sa décadence aussi...).
Tout d'abord nous avons pu assister à plusieurs défilés de "fraternidad", des groupes flokloriques venus de toute la région, composés de danseurs et danseuses dans de flamboyants (et un peu kitsch) costumes de parade, "morenadas" (ces femmes habillées en costume traditionnel, avec châle brillant et chapeau melon de rigueur), et la fanfare qui va bien pour sonoriser le tout.
Voici un aperçu de ce que ça donne :
Bolivie_Sorata_2 from jbqueromes on Vimeo.
Le soir, gros concerts de musique folkorique aux 4 coins de la place du village, avec des sonos à s'en péter les tympans. Pendant ce temps là, les défilés continuent. "Ça dure combien de temps ce genre de fête?" demande-t-on à notre logeuse, une allemande super sympa qui a ouvert une petite auberge ici. "Vous savez les boliviens, tant qu'il y a de la bière, ils continuent. Et ca peut durer des jours comme ça..."
Bolivie_Sorata_3 from jbqueromes on Vimeo.
Après cette petite soirée bien sympa, direction l'auberge et un bon lit douillet, car une rude journée de marche nous attend le lendemain.
Le lendemain matin, la ville a retrouvé son calme, temporairement. Sur les coups de 7 heures nous prenons le départ d'une rando assez ardue, menée de vive allure par notre guide qui, du haut de son mètre 45 nous a bien épuisés. Jugez plutôt : 35 km et 1400m de dénivelé positif dans la journée. Autant dire que nous sommes rentrés crevés, mais le paysage en vallait la peine :
A notre retour dans ce "village si calme qu'il inciterait le plus énervé des hooligans à se mettre au yoga" (dixit le Lonely Planet), nous constatons que la fête entammée la veille continue à battre son plein. Mais les libations commencent à laisser des traces, quelques vaillants fêtards dorment à meme le trotoir, et même nos amis les danseurs ont du plomb dans l'aile, façon "lendemain de Sainte Cécile" (s'il y a des angevins dans la salle, ils voient de quoi je parle...) :
Bolivie_Sorata_1 from jbqueromes on Vimeo.
Nous finissons par trouver un mini-bus qui nous ramène à La Paz, où nous ne demanderons pas notre reste et fileront nous coucher pour une bonne nuit réparatrice (toujours à 4000 m).
Situé à 2800 m d'altitude au milieu d'une vallée magnifique rappelant les paysages alpins, Sorata est dominée par plusieurs colosses dépassant allègrement les 6000m. Un coin idéal pour les fans de trekking.
La réputation de havre de tranquilité de la ville a toutefois été balayée d'un grand coup de cymbales car nous arrivons au début de la fête annuelle du village. Ce n'était pas vraiment prévu au programme, mais ça a été l'occasion d'apprécier la fête populaire bolivienne dans toute sa grandeur (et dans toute sa décadence aussi...).
Tout d'abord nous avons pu assister à plusieurs défilés de "fraternidad", des groupes flokloriques venus de toute la région, composés de danseurs et danseuses dans de flamboyants (et un peu kitsch) costumes de parade, "morenadas" (ces femmes habillées en costume traditionnel, avec châle brillant et chapeau melon de rigueur), et la fanfare qui va bien pour sonoriser le tout.
Voici un aperçu de ce que ça donne :
Bolivie_Sorata_2 from jbqueromes on Vimeo.
Le soir, gros concerts de musique folkorique aux 4 coins de la place du village, avec des sonos à s'en péter les tympans. Pendant ce temps là, les défilés continuent. "Ça dure combien de temps ce genre de fête?" demande-t-on à notre logeuse, une allemande super sympa qui a ouvert une petite auberge ici. "Vous savez les boliviens, tant qu'il y a de la bière, ils continuent. Et ca peut durer des jours comme ça..."
Bolivie_Sorata_3 from jbqueromes on Vimeo.
Après cette petite soirée bien sympa, direction l'auberge et un bon lit douillet, car une rude journée de marche nous attend le lendemain.
Le lendemain matin, la ville a retrouvé son calme, temporairement. Sur les coups de 7 heures nous prenons le départ d'une rando assez ardue, menée de vive allure par notre guide qui, du haut de son mètre 45 nous a bien épuisés. Jugez plutôt : 35 km et 1400m de dénivelé positif dans la journée. Autant dire que nous sommes rentrés crevés, mais le paysage en vallait la peine :
A notre retour dans ce "village si calme qu'il inciterait le plus énervé des hooligans à se mettre au yoga" (dixit le Lonely Planet), nous constatons que la fête entammée la veille continue à battre son plein. Mais les libations commencent à laisser des traces, quelques vaillants fêtards dorment à meme le trotoir, et même nos amis les danseurs ont du plomb dans l'aile, façon "lendemain de Sainte Cécile" (s'il y a des angevins dans la salle, ils voient de quoi je parle...) :
Bolivie_Sorata_1 from jbqueromes on Vimeo.
Nous finissons par trouver un mini-bus qui nous ramène à La Paz, où nous ne demanderons pas notre reste et fileront nous coucher pour une bonne nuit réparatrice (toujours à 4000 m).
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