Dès notre 3ème jour en Indonésie, nous prenons une opportunité de vol pas trop cher pour nous diriger sur l'ïle de Borneo (Kalimantan est la partie Indonésienne de Bornéo, qui dispose aussi d'un territoire malaisien). But du voyage : quelques jours dans la jungle à la rencontre des Orangs-outangs (qui signifie "hommes de la forêts" en indonésien).
Nous atterrissons à Pangalanbun, petite ville à l’atmosphère moins agitée que Jakarta. Le temps de nous détendre un peu et de faire un tour dans la ville, organisée autour du fleuve qui la traverse.
Nous réservons dès le soir un tour organisé de 3 jours à bord d'un bateau juste pour nous.
En effet, un peu à la manière des trips dans les backwaters, pour ceux qui ont eu la chance d'aller en Inde du Sud, ici la jungle se visite par le fleuve, à bord de bateaux habitables, cuisinière et personnel de bord de série.
En bonus pour nous, la cuisinière n'est autre que l'épouse du capitaine, et nous aurons droit à la présence de leurs 2 adorables filles pendant le voyage, car c'est l'époque des vacances scolaires ici. Seul le guide nous aura déçu, un pauvre bougre bien gentil, mais beaucoup trop collant et aux explications quasi inexistantes.
Il n'empêche qu'on a passé 3 jours formidables à errer au milieu d'une végétation luxuriante, regorgeant d'oiseaux et de singes (macaques, gibbons et mes préférés, les "nasiques", ces singes au profil ahurissant du à leur gros pif). Nous avons aussi visité un village typique de pêcheurs qui vivent au bord de l'eau, sur des maisons à pilotis.
Mais la star du parc national, c'est l'orang-outang, qui dispose ici d'une réserve naturelle dédiée à la ré-introduction d'animaux malade ou sauvés du braconage. Cette réserve a été créée il y a plus de trente ans par le docteur Biruté Mary Galdikas pour offrir à ces primates un havre au milieu d'une forêt sans cesse réduite par les exploitations de palmiers à huile.
Le concept, c'est donc une immense réserve où les orang-outangs sont en liberté, sachant qu'ils ont la possibilité de venir se nourrir à heures fixes dans des espaces prévus à cet effet. c'est à l'occasion de ces repas que nous pouvons les observer de très près, et le moins que l'on puisse dire, c'est que la rencontre fut mémorable.
Instants inoubliables (pour nous, sans doute pas pour eux), regards échangés avec ces grands primates, émerveillement, compassion pour cette espèce superbe mais très menacée, nous avons vraiment passé un super moment en leur compagnie.
Petite anecdote, lors de notre dernière visite, les gardes ont demandé à la douzaine de touristes présents qui d'entre nous portait un nom commençant par "M". En effet, tous les singes ont ici un nom, et un bébé de moins d'un an devait être baptisé avec un prénom commençant par la même lettre que sa mère (j'ai malheureusement oublié le prénom de la maman...).
Au grand désespoir des gardes du parc, personne ne collait au critère, jusqu'à-ce que ma moitié me fasse remarquer que mon deuxième prénom commence justement par un "M". Le ranger fut soulagé de l'entendre, nous on était morts de rire, mais il attribua aussitôt et très officiellement le prénom au jeune primate.
En exclusivité mondiale, je vous présente donc le petit Maurice ("Moris" pour les indonésiens), jeune orang-outang en parfaite santé d'environ 11 mois : (séquence : "trop mignooooooon les filles") :
Pour notre prochain article, n'oubliez pas les lunettes de soleil et la crème, séquence spéciale "paradis ensoleillé".
Nous atterrissons à Pangalanbun, petite ville à l’atmosphère moins agitée que Jakarta. Le temps de nous détendre un peu et de faire un tour dans la ville, organisée autour du fleuve qui la traverse.
Nous réservons dès le soir un tour organisé de 3 jours à bord d'un bateau juste pour nous.
En effet, un peu à la manière des trips dans les backwaters, pour ceux qui ont eu la chance d'aller en Inde du Sud, ici la jungle se visite par le fleuve, à bord de bateaux habitables, cuisinière et personnel de bord de série.
En bonus pour nous, la cuisinière n'est autre que l'épouse du capitaine, et nous aurons droit à la présence de leurs 2 adorables filles pendant le voyage, car c'est l'époque des vacances scolaires ici. Seul le guide nous aura déçu, un pauvre bougre bien gentil, mais beaucoup trop collant et aux explications quasi inexistantes.
Il n'empêche qu'on a passé 3 jours formidables à errer au milieu d'une végétation luxuriante, regorgeant d'oiseaux et de singes (macaques, gibbons et mes préférés, les "nasiques", ces singes au profil ahurissant du à leur gros pif). Nous avons aussi visité un village typique de pêcheurs qui vivent au bord de l'eau, sur des maisons à pilotis.
Mais la star du parc national, c'est l'orang-outang, qui dispose ici d'une réserve naturelle dédiée à la ré-introduction d'animaux malade ou sauvés du braconage. Cette réserve a été créée il y a plus de trente ans par le docteur Biruté Mary Galdikas pour offrir à ces primates un havre au milieu d'une forêt sans cesse réduite par les exploitations de palmiers à huile.
Le concept, c'est donc une immense réserve où les orang-outangs sont en liberté, sachant qu'ils ont la possibilité de venir se nourrir à heures fixes dans des espaces prévus à cet effet. c'est à l'occasion de ces repas que nous pouvons les observer de très près, et le moins que l'on puisse dire, c'est que la rencontre fut mémorable.
Instants inoubliables (pour nous, sans doute pas pour eux), regards échangés avec ces grands primates, émerveillement, compassion pour cette espèce superbe mais très menacée, nous avons vraiment passé un super moment en leur compagnie.
Petite anecdote, lors de notre dernière visite, les gardes ont demandé à la douzaine de touristes présents qui d'entre nous portait un nom commençant par "M". En effet, tous les singes ont ici un nom, et un bébé de moins d'un an devait être baptisé avec un prénom commençant par la même lettre que sa mère (j'ai malheureusement oublié le prénom de la maman...).
Au grand désespoir des gardes du parc, personne ne collait au critère, jusqu'à-ce que ma moitié me fasse remarquer que mon deuxième prénom commence justement par un "M". Le ranger fut soulagé de l'entendre, nous on était morts de rire, mais il attribua aussitôt et très officiellement le prénom au jeune primate.
En exclusivité mondiale, je vous présente donc le petit Maurice ("Moris" pour les indonésiens), jeune orang-outang en parfaite santé d'environ 11 mois : (séquence : "trop mignooooooon les filles") :
Pour notre prochain article, n'oubliez pas les lunettes de soleil et la crème, séquence spéciale "paradis ensoleillé".
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