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lundi 8 août 2011

En dansant la javanaise…

Après notre plongée dans la culture et la nature indonésiennes, nous continuons vers l’Est de l’île de Java, pour découvrir d’autres endroits superbes de ce pays qui commence sérieusement à nous charmer.
Escale tout d’abord à Malang, grande ville sans grand attrait touristique, mais qui nous a bien plu. La ballade en ville, que nous faisons entièrement à pied (ça faisait longtemps !) nous mènera du marché aux fleurs à celui des animaux.



















Côté culture, nous ne nous arrêtons pas dans un musée cette fois, mais dans un des plus beaux hôtels que nous ayons vus jusqu’à présent. Nous n’avons fait qu’y passer, mais si vous avez les moyens et que vous passez par Malang un jour (il ne faut jamais dire jamais), tentez l’hotel Tugu, sur la place du même nom. C’est le grand luxe, mais ça reste intime et assez discret. Nous on s’en est surtout mis plein les yeux en admirant la superbe collection d’art asiatique éparpillée un peu partout dans l’hotel. On a aussi bavé devant la carte des vins, mais pour s’en déboucher une, ce sera pour une autre fois…















Après une journée à trotter dans un pays où le concept de « trottoir » n’est pas lié à celui de « piéton » (dédicace aux résidents indiens…), nous avions bien besoin d’un moment de détente. Et là notre précieux Lonely Planet nous a dégoté une adresse sympa. Au trop classique salon de massage / spa, nous avons préféré l’arrière-boutique mal éclairée d’un institut de massage tenu par des aveugles. Pas regardants (…) sur la déco un peu glauque, façon cloisons en contreplaqué / néons blafards, nous nous sommes quand même lancés, et avons passé un très agréable moment avec des gens adorables. Côté conversation, moi qui aime bien communiquer avec les mains d’habitude, là j’ai du me concentrer pour sortir mes trois phrases en indonésien.

Le lendemain, direction les alentours de Malang pour la désormais traditionnelle tournée des temples. Là aussi on a passé un bon moment, et la complexité des transports locaux a été compensée par le calme et la beauté des sites. Mention spéciale à ce petit stupa (dôme sacré chez les bouddhistes), qui n’avait rien de fabuleux en soi, mais qui était enfoui au milieu d’une campagne superbe de rizières.





















Nous partons ensuite pour Cemoro Lawang, autre étape « volcanique » de notre périple en Indonésie, puisque ce petit village est situé non loin de la vallée du Bromo, célèbre volcan indonésien. Alors en fait le Bromo, qui s’admire la plupart du temps à l’aube, n’est qu’un petit volcan situé à l’intérieur d’un ancien gigantesque cratère (ça s’appelle une caldeira pour les connaisseurs). Dans cette vallée de cendres se trouvent 2 autres cônes, qu’on a trouvés au moins aussi joli que le Bromo, mais qui sont moins connus, car ils ne fument pas, eux.

Lever à 3 heures du matin donc pour deux heures de marche à la frontale, avant d’arriver pou le lever su soleil sur un promontoire montagneux duquel on voit toute la caldeira. En compagnie d’une centaine d’autres touristes (ça calme), nous assistons au spectacle assez rare d’un lever de soleil sur trois volcans qu’on voit du dessus. C’est très beau.










Passé le rush touristique, il ne reste plus que nous sur la plate forme d’observation à 8h00… Et nous redescendons pour traverser la caldeira à pied, dans l’intention de remonter au bord du cratère de ce fameux Bromo. Sauf que nous n’avions pas prévu une chose, c’est qu’une vallée recouverte d’une couche de 20cm de cendres, c’est très joli vu d’en haut, mais quand il y a du vent, ça devient plus compliqué en bas. Après deux bonnes heures à bouffer de la poussière de volcan par la bouche, le nez, les yeux et les oreilles, nous arrivons en bas du Bromo. « Qui a eu cette idée de génie de traverser la vallée à pied ? » là j’ai plaidé coupable, on était que 2…











L’ascension du volcan a pris 15 min, et nous avons pu prendre quelques photos et aussi quelques bouffées de souffre en haut. De retour au village, grand nettoyage des fringues et peut-être la douche la plus attendue de l’histoire pour nous débarrasser de la couche de cendre qui nous recouvrait, et avait provoqué l’hilarité de quelques villageois croisés sur la route du retour.






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