De Luang Prabang nous repartons au Nord, dans la région de Luang Namtha, près de la frontière chinoise. Nous nous arrêtons à Muang Sing, coin réputé pour ses treks et son marché.
Avant de nous relancer dans un trek de 2 jours, nous nous sommes fait une fois de plus une petite journée de moto dans la région, à travers les villages, et avons même poussé jusqu'à la frontière chinoise, où nous avons du faire demi-tour (pas très comiques les douaniers). La région est pauvre, mais très belle, malgré les cultures d'hévéas qui envahissent progressivement champs de riz et forêts de montagne (merci les chinois).
Pour notre trek, nous trouvons une micro agence qui nous parait pas mal, et prenons rendez-vous pour le lendemain. "Ça ne vous dérange pas que je sois une fille?" nous demande notre guide en se présentant le matin. "Parfois certains clients préfèrent que ce soit un homme qui fasse le guide, c'est pour ça que je demande". Passé un léger étonnement quant aux préjugés de certains touristes, nous faisons connaissance avec Phoung, originaire de Vientiane, qui nous guidera pendant 2 jours à travers jungle et villages ethniques.
Sortis de l'excellente expérience de Chiang Rai en Thaïlande, on n'a pas pu s'empêcher de comparer les deux expériences, qui paraissaient un peu similaires sur le papier. La guide était sympa, pleine d'explication, mais aussi de questions à notre égard pour en savoir plus sur la culture française. Intéressant, surtout lorsque nous avons commencé à aborder la question des rapports amoureux...
Le trek en lui-même fut assez intense le premier jour à travers la forêt. Au rayon des nouveautés, la présence de sangsues aux abords des rivières que nous avons eu à traverser. Rassurez-vous ça ne transmet pas de maladies apparemment, on ne sent rien du tout (c'est bien ça le problème). En tout cas ces petites bêtes n'ont eu d'yeux que pour moi, ce qui n'a finalement pas dérangé ces dames... Note pour plus tard, bien inspecter ses pattes de temps en temps. Si la chaussette saigne, c'est que c'est trop tard !
Les paysages traversés furent superbes, et l'accueil dans les villages sympa, bien que moins chaleureux qu'en Thaïlande. Il faut dire aussi que ces populations nous ont paru beaucoup plus pauvres, et plus reculées. Le village dans lequel on a dormi n'était relié à aucune route : seules les motos pouvaient passer par un chemin super accidenté. Pas d'électricité, pas d'eau courante, mais on captait la 3G... allez comprendre...
Dans chaque village de l'ethnie Akha (encore eux), se dresse une grande balançoire utilisée lors des fêtes annuelles des moissons.
Bien que très pauvre, le village dans lequel nous avons été accueilli disposait quand même d'une école primaire.
A l'entrée du hameau, veille le gardien de la tribu, chargé de repousser les mauvais esprits.
Avant de nous relancer dans un trek de 2 jours, nous nous sommes fait une fois de plus une petite journée de moto dans la région, à travers les villages, et avons même poussé jusqu'à la frontière chinoise, où nous avons du faire demi-tour (pas très comiques les douaniers). La région est pauvre, mais très belle, malgré les cultures d'hévéas qui envahissent progressivement champs de riz et forêts de montagne (merci les chinois).
Pour notre trek, nous trouvons une micro agence qui nous parait pas mal, et prenons rendez-vous pour le lendemain. "Ça ne vous dérange pas que je sois une fille?" nous demande notre guide en se présentant le matin. "Parfois certains clients préfèrent que ce soit un homme qui fasse le guide, c'est pour ça que je demande". Passé un léger étonnement quant aux préjugés de certains touristes, nous faisons connaissance avec Phoung, originaire de Vientiane, qui nous guidera pendant 2 jours à travers jungle et villages ethniques.
Sortis de l'excellente expérience de Chiang Rai en Thaïlande, on n'a pas pu s'empêcher de comparer les deux expériences, qui paraissaient un peu similaires sur le papier. La guide était sympa, pleine d'explication, mais aussi de questions à notre égard pour en savoir plus sur la culture française. Intéressant, surtout lorsque nous avons commencé à aborder la question des rapports amoureux...
Le trek en lui-même fut assez intense le premier jour à travers la forêt. Au rayon des nouveautés, la présence de sangsues aux abords des rivières que nous avons eu à traverser. Rassurez-vous ça ne transmet pas de maladies apparemment, on ne sent rien du tout (c'est bien ça le problème). En tout cas ces petites bêtes n'ont eu d'yeux que pour moi, ce qui n'a finalement pas dérangé ces dames... Note pour plus tard, bien inspecter ses pattes de temps en temps. Si la chaussette saigne, c'est que c'est trop tard !
Les paysages traversés furent superbes, et l'accueil dans les villages sympa, bien que moins chaleureux qu'en Thaïlande. Il faut dire aussi que ces populations nous ont paru beaucoup plus pauvres, et plus reculées. Le village dans lequel on a dormi n'était relié à aucune route : seules les motos pouvaient passer par un chemin super accidenté. Pas d'électricité, pas d'eau courante, mais on captait la 3G... allez comprendre...
Dans chaque village de l'ethnie Akha (encore eux), se dresse une grande balançoire utilisée lors des fêtes annuelles des moissons.
Bien que très pauvre, le village dans lequel nous avons été accueilli disposait quand même d'une école primaire.
A l'entrée du hameau, veille le gardien de la tribu, chargé de repousser les mauvais esprits.
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