Un peu partout au Laos nous nous sommes fait aborder à plusieurs reprises par de petits pépés qui nous parlaient immédiatement dans un français souvent excellent, héritage de la colonisation.
A chaque fois l'échange fut sympathique, cordial, parfois amusant et même émouvant.
Parmi ces rencontres, nous sommes tombés sur 3 papys particulièrement intéressants à Thakaek et Savannakhet :
Un grand père de 70 ans qui nous a expliqué le rite religieux que tout le village s'employait à préparer pour le soir même :
Lors de la visite d'un temple chinois, notre guide improvisé qui avait servi dans l'armée française en Indochine nous a raconté un peu son parcours : "J'ai sauté sur Dien Bien Phu vous savez, et ai même été blessé par balles par la suite au Vietnam [il nous pointe son épaule du doigt]. Après la guerre je suis devenu professeur, et me voilà à la retraite maintenant, je vis dans un petit appartement derrière l'école qui est financée par les chinois. Les chinois vous savez ils rachètent tout ici... Malheureusement, la France ne nous a jamais versé de pension ni de compensation pour nous autres qui avions combattu pour elle. J'ai quand même réussi à toucher un chèque de 300 € il y a quelques années."
Et puis nous sommes tombés par hasard sur le tournoi de pétanque de l'amicale lao-vietnamienne. Ca jouait plutôt pas mal, et nous avons eu droit à un accueil chaleureux et des commentaires savoureux de notre hôte francophone (chemise noire rayée), qui riait notamment de l'état éthylique avancé de l'arbitre (celui en t-shirt noir)...
A chaque fois l'échange fut sympathique, cordial, parfois amusant et même émouvant.
Parmi ces rencontres, nous sommes tombés sur 3 papys particulièrement intéressants à Thakaek et Savannakhet :
Un grand père de 70 ans qui nous a expliqué le rite religieux que tout le village s'employait à préparer pour le soir même :
Lors de la visite d'un temple chinois, notre guide improvisé qui avait servi dans l'armée française en Indochine nous a raconté un peu son parcours : "J'ai sauté sur Dien Bien Phu vous savez, et ai même été blessé par balles par la suite au Vietnam [il nous pointe son épaule du doigt]. Après la guerre je suis devenu professeur, et me voilà à la retraite maintenant, je vis dans un petit appartement derrière l'école qui est financée par les chinois. Les chinois vous savez ils rachètent tout ici... Malheureusement, la France ne nous a jamais versé de pension ni de compensation pour nous autres qui avions combattu pour elle. J'ai quand même réussi à toucher un chèque de 300 € il y a quelques années."
Et puis nous sommes tombés par hasard sur le tournoi de pétanque de l'amicale lao-vietnamienne. Ca jouait plutôt pas mal, et nous avons eu droit à un accueil chaleureux et des commentaires savoureux de notre hôte francophone (chemise noire rayée), qui riait notamment de l'état éthylique avancé de l'arbitre (celui en t-shirt noir)...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire