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samedi 5 novembre 2011

Thailande 3 : sous les pavés, la plage

Passant la frontière à Vientiane, nous partons en bus de nuit pour Bangkok, où des inondations monstre menacent le centre ville.

En prenant un large détour nous arrivons sans trop d'encombres au centre de la ville qui est globalement au sec, malgré quelques rues légèrement inondées...

Avant d'enchainer directement pour le Sud du pays, que nous n'avons toujours pas visité, nous passons une journée de visites dans le centre historique de Bangkok que nous commençons à connaitre un peu maintenant. Le temps de déambuler un peu dans le marché aux amulettes et de retourner au Wat Pho, sur lequel nous étions passés trop vite la dernière fois, et nous revoilà repartis pour une nouvelle nuit en bus. Destination : la province de Krabi.




La ville de Krabi n'a en elle-même pas un très grand intérêt, à part son marché de nuit très sympa pour un diner à base de produits de la mer. Grosse impression de la cuisinière (en rose) devant laquelle on est resté scotchés un bon moment tant elle était rapide : plusieurs plats envoyés en 5 min ! Et en plus c'était excellent.




 De Krabi nous partons visiter la région, surtout connus pour ses îles et son litoral. Au programme : Kayak de mer (mince, la saison des pluies n'est pas finie...), et une très belle journée sur les splendides plages de Railey, assez peuplées, mais vraiment magnifiques.











Si ça vous rappelle le film "la plage", c'est normal, ça a été tourné dans la région, et plus particulièrement aux abords de l'île de Koh-Phi-Phi.


Une grotte sacrée d'un genre un peu particulier, puisqu'on y fait des offrandes plutôt explicites pour l'esprit d'une princesse restée prisonnier ici.


Dans le genre "mariage sur une plage paradisiaque", nous sommes justement tombés sur la préparation de noces qui avaient lieu le soir même.






Nous partons ensuite pour la célèbre île de Koh-Phi-Phi, aussi célèbre pour ses eaux turquoise que pour son animation touristique. Bon là, je crois qu'on est allés un peu trop loin niveau "bain de foule", un peu mal à l'aise en arrivant sur le ponton du port en compagnie d'au moins 200 autres heureux vacanciers. Dans les ruelles du centre de l'île c'était même carrément la cohue, et nous avions du mal à circuler avec nos sac à dos au milieu de cette foule.

Pas de panique toutefois, grâce aux conseils de l'ami Bernard nous avons pu trouver une plage bien au calme pour nous détendre un peu.








Koh-Phi-Phi est effectivement une très belle île, mais nous n'avons pas vraiment pu l'apprécier à sa juste mesure. Dès le lendemain nous sommes donc partis pour tenter notre plan B : une petite île beaucoup moins fréquentée appelée Koh-Jum.

Le fait qu'elle soit peu mentionnée dans les guides et sur internet, ajouté à son accès un peu compliqué ont été de bons indices : c'était vraiment bien Koh-Jum : belle mer, belles plages, presque personne, et un bengalow à 20m de la plage dans un hotel familial disposant d'une excellente cuisine. Avec notre coup de coeur en indonésie nous avions mis la barre très haut en matière de plage paradisiaque, mais pour nos derniers jours en Thailande, cette étape farniente nous a fait le plus grand bien.













Déjà il nous faut retourner à Bangkok, où l'eau gagne du terrain... Effectivement en arrivant en bus c'est assez impressionnant, mais le bus passe quand même, malgré quelques infiltrations d'eau dans la soute. 
Il n'y eut qu'un seul bagage mouillé : devinez lequel !







Pour nous remettre de tout ça, nous serons accueillis une deuxième fois chez Régis et sa famille, qui nous avaient déjà reçus un mois auparavant. C'était une fois de plus royal, et ces quelques jours passés en leur compagnie nous ont une fois de plus enchantés. Mille mercis à vous !




Pour terminer ce dernier article sur la Thailande, je souhaitais évoquer la très forte présence de la famille royale dans la culture et la vie des Thaïs. En effet, partout on rencontre les armoiries du roi, et tout le monde semble ici vouer un véritable culte à cet homme qui, d'après ce qu'on a appris, a quand même fait beaucoup pour son pays.

Une locale nous a même confié : "Pour le stunami comme pour les innondations actuellement, la population prend la situation avec calme et sérénité. Vous savez, c'est le roi qui nous la donne notre sérénité. Grâce à lui et à tout ce qu'il a fait pour notre peuple nous savons que nous nous relèverons toujours des épreuves de la vie".

Et c'est ainsi que tous les jours, à 8h00 et à 18h00, sur toutes les télés et radios publiques, et dans tous les lieux publiques, retentit l'hymne national. La première fois c'est assez surprenant, car tout le monde se lève et arrête immédiatement toute activité pour honorer la Thailande et son roi d'une minute de silence.

Voici ce que ça donne dans une gare routière par exemple :




Sur ces bonnes paroles, nous partons en direction de l'Inde. Ça va chauffer !!!!

1 commentaire:

  1. oui, tout cela est superbe et vous retranscrivez bien l'athmosphere

    heureux que vous ayez vu ma plage a kophiphi

    en aout, il y a moins de monde....

    Quand au petit film avec l'hymne royal, cela surprend toujours la première fois. Chaque jour, dans tous le pays, à 8 h et à 18 h, on se leve, on s'arrete, et l'on ecoute religieusment.

    bernard aubague

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