Nous partons d'Arequipa de très (très) bon matin, vers 3h30 pour aller randonner deux jours dans la canyon de Colca, connu ici comme "la canyon le plus profond du monde".
En ce moment, il est aussi à la une des journaux pour une sombre histoire de disparition sur un des sentiers de rando. Le dénomé "Ciro" est porté disparu alors qu'il cheminait avec sa copine (prénomée Rosario), qui elle est rentrée sagement à Arequipa... bizarre, surtout quand on apprend qu'elle venait de lui faire un bébé dans le dos avec un américain, et que la demoiselle manifeste une violente envie de retourner aux states alors que l'enquête est toujours en cours.... pour en savoir plus : ici, ou le site du quotidien national "el comercio"
Sur le chemin, nous nous arrêtons vers 10h00 à la "cruz del condor" (la croix du condor), site privilégié pour l'observation de l'oiseau emblème du Pérou. Sauf que 3h30 du mat' c'était manifestement pas assez tôt, car les fameux oiseaux sont déjà repartis pour la plupart, mais nous verrons quand même 2 jolis spécimens de très près. Qu'à cela ne tienne, nous reviendrons au mirador sur la route du retour.
Le bus nous lâche quelques minutes plus tard au début de notre chemin. C'est parti pour 2 jours de marche à travers ce magnifique canyon, qui est effectivement profond d'un bon kilomètre. Vu la difficulté de la descente le premier jour, on commence à s'inquiéter pour la remontée du lendemain...
Nous passons à travers quelques petits villages très isolés. En effet, aucune route de mène ici, alors tout se fait à pied ou à dos de mule. Nous nous arrêtons dans le 3ème village, le plus petit, dans la seule auberge ouverte. Une famille très sympa nous accueille dans ses chambres rustiques. Le soir tombant, nous dinons rapidement, et le froid nocturne ajouté à notre fatigue nous fait nous coucher à 19h00 !
Le lendemain, nous redescendons plus profond dans le canyon, vers "l'oasis", en fait un ensemble d'hotels / bungalows avec piscine installés dans un cadre paradisiaque au fond du canyon. L'endroit est idéal pour un petit déjeuner et un peu de repos en préparation de la dure remontée qui doit nous mener en haut du canyon, à la ville de Cabanaconde. L'oasis est désert, car les groupes de touristes y arrivent généralement en fin d'après midi, et en repartent à l'aube pour effectuer la remontée sans trop souffrir de la chaleur, qui avoisine les 30°C. Nous, on se lance vers 10h00, et on a compris notre douleur en souffrant pendant plus de 4h00 le long de ce chemin très abrupt, avec un bon soleil (et 15kg sur le dos en ce qui me concerne). Même si le panorama était encore une fois spectaculaire, on en a quand même bavé et ce chemin rentre sans problème dans notre top 3 des "caminos bien hardos", avec les 35 bornes de Sorata en Bolivie, et la rando dans le parc près de Pucon au Chili. Nous arrivons à 14h30 en ville, bien crevés. On bon lit, une bonne douche, un très bon pisco sour à base d'un fruit de cactus dont j'ai oublié le nom et un excelent steack de lama ont achevé de nous consoler... Au lit !
Le lendemain, nous nous levons assez tôt pour retourner observer les condors. Cette fois-ci c'est banco, puisqu'on assiste à une véritable démonstration de ces étonnantes bêtes. C'est très beau en l'air, on dirait des planeurs. En revanche, de près c'est assez laid, avec une tête qui fait penser à un gros dindon. Nous, comme les dizaines de touristes ébahis devant un tel spectacle, on s'en est mis plein les cartes mémoires :
Pérou_Colca_1 from jbqueromes on Vimeo.
En cadeau bonus, nous avons eu le droit à une bonne séance comico-musicale. En effet, un groupe de "cumbia" local est en train de réaliser un clip à côté du mirador des condors, façon artisanal. La cumbia, c'est un style de musique populaire typiquement andin où de jeunes éphèbes vêtus de satin chantent l'amour perdu d'une jeune fille rencontré au bal la veille.
Grosse marade en échangeant quelques mots avec l'un des musiciens entre 2 prises :
"Salut, c'est bien ce que vous faites, c'est quoi le nom du groupe?"
Regard inquiet du zicos en direction du manager / caméraman / réalisateur du clip
"Euh... les condors... euh...non! les chasseurs de condors!" nous répond ce dernier un peu hésitant.
Et voilà ce que ça donne avec le son du pauvre baladeur MP3 du manager :
Pérou_Colca_2 from jbqueromes on Vimeo.
Avis aux pros du googling : une récompense gastronomique à celui ou celle qui nous trouve le clip final d'un groupe appelé (normalement) "los cazadores de condores". Indice : le chanteur / lover décoloré s'apelle "Wilson Quispe". Pas de chance, au moins 1 péruvien sur 3 porte ce nom de famille : à vos claviers !
En ce moment, il est aussi à la une des journaux pour une sombre histoire de disparition sur un des sentiers de rando. Le dénomé "Ciro" est porté disparu alors qu'il cheminait avec sa copine (prénomée Rosario), qui elle est rentrée sagement à Arequipa... bizarre, surtout quand on apprend qu'elle venait de lui faire un bébé dans le dos avec un américain, et que la demoiselle manifeste une violente envie de retourner aux states alors que l'enquête est toujours en cours.... pour en savoir plus : ici, ou le site du quotidien national "el comercio"
Sur le chemin, nous nous arrêtons vers 10h00 à la "cruz del condor" (la croix du condor), site privilégié pour l'observation de l'oiseau emblème du Pérou. Sauf que 3h30 du mat' c'était manifestement pas assez tôt, car les fameux oiseaux sont déjà repartis pour la plupart, mais nous verrons quand même 2 jolis spécimens de très près. Qu'à cela ne tienne, nous reviendrons au mirador sur la route du retour.
Le bus nous lâche quelques minutes plus tard au début de notre chemin. C'est parti pour 2 jours de marche à travers ce magnifique canyon, qui est effectivement profond d'un bon kilomètre. Vu la difficulté de la descente le premier jour, on commence à s'inquiéter pour la remontée du lendemain...
Nous passons à travers quelques petits villages très isolés. En effet, aucune route de mène ici, alors tout se fait à pied ou à dos de mule. Nous nous arrêtons dans le 3ème village, le plus petit, dans la seule auberge ouverte. Une famille très sympa nous accueille dans ses chambres rustiques. Le soir tombant, nous dinons rapidement, et le froid nocturne ajouté à notre fatigue nous fait nous coucher à 19h00 !
Le lendemain, nous redescendons plus profond dans le canyon, vers "l'oasis", en fait un ensemble d'hotels / bungalows avec piscine installés dans un cadre paradisiaque au fond du canyon. L'endroit est idéal pour un petit déjeuner et un peu de repos en préparation de la dure remontée qui doit nous mener en haut du canyon, à la ville de Cabanaconde. L'oasis est désert, car les groupes de touristes y arrivent généralement en fin d'après midi, et en repartent à l'aube pour effectuer la remontée sans trop souffrir de la chaleur, qui avoisine les 30°C. Nous, on se lance vers 10h00, et on a compris notre douleur en souffrant pendant plus de 4h00 le long de ce chemin très abrupt, avec un bon soleil (et 15kg sur le dos en ce qui me concerne). Même si le panorama était encore une fois spectaculaire, on en a quand même bavé et ce chemin rentre sans problème dans notre top 3 des "caminos bien hardos", avec les 35 bornes de Sorata en Bolivie, et la rando dans le parc près de Pucon au Chili. Nous arrivons à 14h30 en ville, bien crevés. On bon lit, une bonne douche, un très bon pisco sour à base d'un fruit de cactus dont j'ai oublié le nom et un excelent steack de lama ont achevé de nous consoler... Au lit !
Le lendemain, nous nous levons assez tôt pour retourner observer les condors. Cette fois-ci c'est banco, puisqu'on assiste à une véritable démonstration de ces étonnantes bêtes. C'est très beau en l'air, on dirait des planeurs. En revanche, de près c'est assez laid, avec une tête qui fait penser à un gros dindon. Nous, comme les dizaines de touristes ébahis devant un tel spectacle, on s'en est mis plein les cartes mémoires :
Pérou_Colca_1 from jbqueromes on Vimeo.
En cadeau bonus, nous avons eu le droit à une bonne séance comico-musicale. En effet, un groupe de "cumbia" local est en train de réaliser un clip à côté du mirador des condors, façon artisanal. La cumbia, c'est un style de musique populaire typiquement andin où de jeunes éphèbes vêtus de satin chantent l'amour perdu d'une jeune fille rencontré au bal la veille.
Grosse marade en échangeant quelques mots avec l'un des musiciens entre 2 prises :
"Salut, c'est bien ce que vous faites, c'est quoi le nom du groupe?"
Regard inquiet du zicos en direction du manager / caméraman / réalisateur du clip
"Euh... les condors... euh...non! les chasseurs de condors!" nous répond ce dernier un peu hésitant.
Et voilà ce que ça donne avec le son du pauvre baladeur MP3 du manager :
Pérou_Colca_2 from jbqueromes on Vimeo.
Avis aux pros du googling : une récompense gastronomique à celui ou celle qui nous trouve le clip final d'un groupe appelé (normalement) "los cazadores de condores". Indice : le chanteur / lover décoloré s'apelle "Wilson Quispe". Pas de chance, au moins 1 péruvien sur 3 porte ce nom de famille : à vos claviers !
Hello,
RépondreSupprimermerci pour ces super images, et le moment "Peruvian lover in satin", un grand moment! Ici tout va bien, on est rentre en Inde apres 2 semaines de vacances en France, c'etait tres chouette! La cocotte pousse tres bien, elle a des petites dents de vampire (ses incisives sur les cotes sont sorties avant les incisives du devant, c'est marrant).
Bisous
Marie
Merci Jean-Baptiste et Julia pour ces belles photos.
RépondreSupprimerNous vous suivons régulièrement.
Bisous à tous les deux
Chantal et Henri