Après quelques jours passés dans la capitale, nous partons vers le Sud-Est du pays, dont une partie est purement interdite aux touristes pour "raisons de sécurité". Apparemment ça castagne dans la zone frontalière avec la Thaïlande, ou alors on ne veut tout simplement pas que les touristes tombent sur des coins pas super clean niveau droits de l'homme, ça ferait désordre.
Bref, nous arrivons à quelques centaines de km de Yangon dans un coin très sympa, malgré l'humidité ambiante en cette saison des pluies. C'est très rural, il y a toujours des temples magnifiques partout, et quelques attractions pour nous épater les yeux.
La star du coin se trouve à Kyaikhtiyo. Les birmans ont le chic pour trouver des noms imprononçables pour nous... en fait on dit un truc du genre "tjaktjo".
A Kyaikhtiyo donc se trouve le célèbre "rocher sacré", lieu de pèlerinage pour les bouddhistes. La légende veut que Bouddha, de passage dans le coin, donna quelques-uns de ses cheveux à un ermite, qui les conserva précieusement avant de les confier au roi. Le roi, qui avait hérité de pouvoirs surnaturels, devait en échange du précieux don trouver une pierre ressemblant à la tête du moine ermite, afin de dresser un temple pour conserver la relique. Le roi s'exécuta, et alla chercher un énorme rocher au fond de la mer, qu'il posa au sommet d'une montagne, sans aucun souci bien entendu. Le rocher fut posé en un équilibre si parfait que le seul poids des cheveux de Bouddha, suffit à empêcher la pierre de basculer...
De visu c'est effectivement impressionnant, car le caillou ne repose que sur une toute petite surface de contact, mais cela ne se voit pas bien sur les photos.
Le site en lui-même est assez impressionnant, et domine les vallées alentours. Nous étions en période calme, mais quelques pèlerins (et quelque touristes aussi) étaient présents pour admirer le rocher, et le toucher, ou lui apposer une feuille d'or pour s'attirer chance et prospérité. Seul petit souci qui nous a bien étonnés, et qui a agacé mon autre hémisphère : il est interdit aux femmes d'approcher la pierre !
Par contre les militaires étaient de la partie. Devant le rocher je me suis retourné après avoir entendu un gros "klong" métallique derrière moi. C'était un groupe de soldats venus se recueillir devant le rocher, dont un avait posé son bazooka un peu trop fort sur le marbre...
Plusieurs locaux nous ont confirmé que les femmes n'étaient pas censées être traitées différemment des hommes selon les préceptes du bouddhisme, mais que les mœurs birmanes en matière de sexisme étaient encore bien présentes.
Etape suivante : la petite ville de Hpa-An, un petit bout de campagne et de tranquillité qui nous a bien plu. L'occasion de louer une moto pour aller visiter les alentours, riches en vestiges et en paysages insolites.
Celui_là c'est mon préféré, un monastère posé sur une île au milieu d'un lac, avec au milieu un rocher complètement improbable, au sommet duquel a été posé l'inévitable stupa
Notre tour dans le Sud-Est se terminera par la visite de Bago, qui une fois encore est une ville riche en patrimoine culturel.
Petite originalité, un monastère dédié à un serpent sacré, qui a parait-il 121 ans... Le serpent serait la réincarnation de la mère d'un moine célèbre, qui, ayant reconnu sa défunte maman dans le reptile, aurait pris l'animal sous sa protection au sein du monastère. La bête fait quand même 3 ou 4 m de long, et mange une dizaine de poulets une fois tous les 2 mois environ.
A Bago, on trouve un très grand monastère, qui héberge plus de 400 moines. L'occasion pour nous d'en apprendre un peu plus sur les traditions du bouddhisme avec notre guide (cf. l'article suivant).
Et puis ce fut la découverte d'un sport génial, le "cane-ball", ou chinlon (qu'on appelle takraw en Thailande je crois). Le but du jeu est de jongler avec une balle en osier tressé, et de passer la balle aux voisins sans jamais la faire tomber, et en utilisant les figures les plus variées possibles.
Evidemment j'étais super nul comparé aux experts birmans, mais on s'est quand même bien marrés.
Bref, nous arrivons à quelques centaines de km de Yangon dans un coin très sympa, malgré l'humidité ambiante en cette saison des pluies. C'est très rural, il y a toujours des temples magnifiques partout, et quelques attractions pour nous épater les yeux.
La star du coin se trouve à Kyaikhtiyo. Les birmans ont le chic pour trouver des noms imprononçables pour nous... en fait on dit un truc du genre "tjaktjo".
A Kyaikhtiyo donc se trouve le célèbre "rocher sacré", lieu de pèlerinage pour les bouddhistes. La légende veut que Bouddha, de passage dans le coin, donna quelques-uns de ses cheveux à un ermite, qui les conserva précieusement avant de les confier au roi. Le roi, qui avait hérité de pouvoirs surnaturels, devait en échange du précieux don trouver une pierre ressemblant à la tête du moine ermite, afin de dresser un temple pour conserver la relique. Le roi s'exécuta, et alla chercher un énorme rocher au fond de la mer, qu'il posa au sommet d'une montagne, sans aucun souci bien entendu. Le rocher fut posé en un équilibre si parfait que le seul poids des cheveux de Bouddha, suffit à empêcher la pierre de basculer...
De visu c'est effectivement impressionnant, car le caillou ne repose que sur une toute petite surface de contact, mais cela ne se voit pas bien sur les photos.
Le site en lui-même est assez impressionnant, et domine les vallées alentours. Nous étions en période calme, mais quelques pèlerins (et quelque touristes aussi) étaient présents pour admirer le rocher, et le toucher, ou lui apposer une feuille d'or pour s'attirer chance et prospérité. Seul petit souci qui nous a bien étonnés, et qui a agacé mon autre hémisphère : il est interdit aux femmes d'approcher la pierre !
Par contre les militaires étaient de la partie. Devant le rocher je me suis retourné après avoir entendu un gros "klong" métallique derrière moi. C'était un groupe de soldats venus se recueillir devant le rocher, dont un avait posé son bazooka un peu trop fort sur le marbre...
Plusieurs locaux nous ont confirmé que les femmes n'étaient pas censées être traitées différemment des hommes selon les préceptes du bouddhisme, mais que les mœurs birmanes en matière de sexisme étaient encore bien présentes.
Etape suivante : la petite ville de Hpa-An, un petit bout de campagne et de tranquillité qui nous a bien plu. L'occasion de louer une moto pour aller visiter les alentours, riches en vestiges et en paysages insolites.
Celui_là c'est mon préféré, un monastère posé sur une île au milieu d'un lac, avec au milieu un rocher complètement improbable, au sommet duquel a été posé l'inévitable stupa
Notre tour dans le Sud-Est se terminera par la visite de Bago, qui une fois encore est une ville riche en patrimoine culturel.
Petite originalité, un monastère dédié à un serpent sacré, qui a parait-il 121 ans... Le serpent serait la réincarnation de la mère d'un moine célèbre, qui, ayant reconnu sa défunte maman dans le reptile, aurait pris l'animal sous sa protection au sein du monastère. La bête fait quand même 3 ou 4 m de long, et mange une dizaine de poulets une fois tous les 2 mois environ.
A Bago, on trouve un très grand monastère, qui héberge plus de 400 moines. L'occasion pour nous d'en apprendre un peu plus sur les traditions du bouddhisme avec notre guide (cf. l'article suivant).
Et puis ce fut la découverte d'un sport génial, le "cane-ball", ou chinlon (qu'on appelle takraw en Thailande je crois). Le but du jeu est de jongler avec une balle en osier tressé, et de passer la balle aux voisins sans jamais la faire tomber, et en utilisant les figures les plus variées possibles.
Evidemment j'étais super nul comparé aux experts birmans, mais on s'est quand même bien marrés.
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