Cette phrase on l'entend au moins 20 fois par jour au Myanmar. C'est le plus souvent un moyen pour les birmans de nouer le contact, car ils semblent contents de rencontrer des étrangers et d'échanger quelques mots avec eux en anglais. Après, au bout de quelques jours, on s'est quand même demandés si cela ne pouvait pas dans certains contribuer au léger flicage que subissent tous les touristes de passage au Myanmar. Il est vrai que les demandes de passeport sont systématiques dans les hôtels et transports, et qu'on a de temps en temps l'impression que notre itinéraire est une information très intéressante pour les locaux.
Toutefois, la plupart du temps les questions des gens qu'on rencontre ne sont qu'un simple moyen de nous aborder. Et puis parfois, ce simple contact se transforme en un vrai échange très intéressant qui nous en apprend beaucoup sur la culture locale, la mentalité des gens et plus rarement encore sur le régime de dictature qui règne ici. C'est ainsi que lors de notre visite de Shwedagon Paya, la grande pagode de Yangon, un jeune homme nous a abordé avec les questions classiques (where do you come from? What's your name ? How long in Myanmar ?...) avant de s'asseoir à côté de nous pour nous lancer un plus direct : "Can I talk with you?".
Cet étudiant en droit de 24 ans nous a ainsi parlé pendant un bon moment de ses études, de sa vie ici et de ses ambitions :
"En fait, je voudrais me spécialiser en droit international pour défendre les droits de l'homme dans mon pays, il y a fort à faire ici."
"Au Myanmar c'est très difficile d'exercer le métier d'avocat de façon intègre, le gouvernement fait pression quand on sort du rang, et est même allé jusqu'à emprisonner et exécuter des avocats par le passé".
Léger flottement de notre côté, on ne s'attendait pas à ce que les locaux s'expriment si ouvertement sur ces sujets dans un lieu public super fréquenté comme celui-là. Après de brefs regards autour de nous, personne n'a l'air de tendre l'oreille, nous continuons à discuter comme le font souvent les touristes avec les jeunes birmans ici.
S'ensuit une bonne demi-heure d'échanges avec ce garçon très sympa, intelligent et apparemment déterminé à accomplir la lourde et dangereuse vocation qui lui tient à coeur. Politique étrangère, actualités internationale, droits de l'homme en Birmanie et dans le monde, il nous semble très bien informé, "grâce à un ami allemand qui m'apporte régulièrement des livres et des journaux qu'on ne trouve que très difficilement ici".
Pour une première rencontre dans ce pays, voilà qui est intéressant.
Toutefois, la plupart du temps les questions des gens qu'on rencontre ne sont qu'un simple moyen de nous aborder. Et puis parfois, ce simple contact se transforme en un vrai échange très intéressant qui nous en apprend beaucoup sur la culture locale, la mentalité des gens et plus rarement encore sur le régime de dictature qui règne ici. C'est ainsi que lors de notre visite de Shwedagon Paya, la grande pagode de Yangon, un jeune homme nous a abordé avec les questions classiques (where do you come from? What's your name ? How long in Myanmar ?...) avant de s'asseoir à côté de nous pour nous lancer un plus direct : "Can I talk with you?".
Cet étudiant en droit de 24 ans nous a ainsi parlé pendant un bon moment de ses études, de sa vie ici et de ses ambitions :
"En fait, je voudrais me spécialiser en droit international pour défendre les droits de l'homme dans mon pays, il y a fort à faire ici."
"Au Myanmar c'est très difficile d'exercer le métier d'avocat de façon intègre, le gouvernement fait pression quand on sort du rang, et est même allé jusqu'à emprisonner et exécuter des avocats par le passé".
Léger flottement de notre côté, on ne s'attendait pas à ce que les locaux s'expriment si ouvertement sur ces sujets dans un lieu public super fréquenté comme celui-là. Après de brefs regards autour de nous, personne n'a l'air de tendre l'oreille, nous continuons à discuter comme le font souvent les touristes avec les jeunes birmans ici.
S'ensuit une bonne demi-heure d'échanges avec ce garçon très sympa, intelligent et apparemment déterminé à accomplir la lourde et dangereuse vocation qui lui tient à coeur. Politique étrangère, actualités internationale, droits de l'homme en Birmanie et dans le monde, il nous semble très bien informé, "grâce à un ami allemand qui m'apporte régulièrement des livres et des journaux qu'on ne trouve que très difficilement ici".
Pour une première rencontre dans ce pays, voilà qui est intéressant.
Heureux de vous relire sur le Blog côté photos nous sommes gâtés !!! Et j'ai même eu des explications en direct . Bisous à vous deux et bonne route en direction du Laos .
RépondreSupprimerSalut,
RépondreSupprimercontente de retrouver le blog! Vous nous avez manque...
C'est drole, parce qu'en Inde, les hommes dans le Sud portent aussi une "jupe", qui s'appelle ici un lungi, et tout le monde mache du betel aussi...
On vous embrasse bien fort,
Marie
J'étais ravie de vous entendre, vous voir et de vous savoir en super forme. Je crois que mon message n'est pas arrivé, donc avec du retard bon anniversaire Jean-Baptiste avec de gros bisous.
RépondreSupprimerVos commentaires et vos photos sont super, on voyage agréablement dans un fauteuil.
Bon vent pour la suite. Bisous à tous les deux.