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dimanche 18 septembre 2011

Bagan

Bagan est un des "Big Four" de la Birmanie, comprenez par là une des 4 grosses attractions figurant dans tous les circuits touristiques, avec Mandalay, Yangon et le Lac Inle.

Cet ensemble d'environ 2000 temples éparpillés dans une campagne superbe a été créé progressivement entre le 9ème et le 13è siècle, époque à laquelle elle a été ravagée par les Mongols. Pour l'anecdote, on nous a dit qu'un émissaire mongol avait été envoyé auprès d'un roi de Bagan, qui n'avait rien trouvé de mieux à faire que de le zigouiller... quelques dizaines d'années plus tard, la bande de Gengis Khan revint toquer à la porte un peu énervée, et ne fit qu'une bouchée du royaume de Bagan. Pas besoin de moralité à cette histoire...

Cette citée et souvent comparée à Angkor au Cambodge, car l'époque est contemporaine, et le design de certains temples un peu similaire. Toutefois, nous avons trouvé que Bagan avait vraiment son caractère propre, et pour être sûr de ça, nous avons visité plus de 40 temples en 3 jours (rassasiés nous étions à la fin).










En prime pour ces visites, la découverte de l'artisanat de la laque, dans un des ateliers spécialisés de la ville. Je ne vous décrirai pas toutes les étapes nécessaires à la confection d'une pièce laquée, mais sachée que c'est super compliqué, et très très long, en raison des multiples couches qu'il faut appliquer et laisser sécher entre chaque application. Certaines pièces nécessitent plusieurs mois de fabication, car elles comportent plus de 16 couches de laque !











Et, au détour d'un temple, une vendeuse de vêtements hyper sympa, mais un peu désespérée de n'avoir aucun client (c'est la basse saison ici), nous a fait un cours pratique d'application du fameux thanaka.



A Bagan, le moyen de transport idéal pour se balader à travers les temples en toute liberté, c'est le vélo. Seulement en saison des pluies, les chemins secs et terreux de la saison sèche laissent place à une boue un peu collante, voire à de vraies flaques par endroits. Au bout d'une journée de pédalage dans la semoule, on est vite tenté de prendre des raccourcis, même si ça peut parfois s'avérer dangereux :

"Ma chérie, tu es sûre que c'est mieux de passer par là, j'ai l'impression qu'il y a des branches d'accacia par terre, avec des épines..."

Bilan : 5 trous, 3 pneus à plats, au milieu de la campagne...

Heureusement, les locaux ont apparemment l'habitude, et tout le monde a un kit de réparation.



1 heure plus tard, nous repartions à l'assaut de nos temples.

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