De Calcutta nous reprenons un train de nuit pour gagner la région de Gaya, célèbre pour avoir été le théâtre de certains épisodes de la vie de Bouddha.
En effet, C'est à Bodgaya, après de longs jours passés à méditer sous un arbre qu'il aurait reçu son "éveil", révélation qui devait le conduire à enseigner les préceptes du bouddhisme jusqu'à sa mort. Inutile de vous dire combien ce lieu est important pour les bouddhistes. Mais ce qui est plus étonnant est que bon nombre d'hindouistes viennent également ici en pélerinage, considérant que Bouddha est la 9ème incarnation de Vishnou (chic, un dieu de plus à vénérer...). Si tout ça vous embrouille, je vous propose un petit éclaircissement sur Wikipedia. N'avez qu'à cliquer sur les liens au-dessus.
Bref, nous arrivons de très bon matin à Bodgaya avec le secret espoir d'y trouver nous aussi l'éveil... Mais en attendant, il faut se trouver un endroit où dormir. La ville est assez petite et draine des milliers de pélerins et pas mal de touristes chaque jour. L'atmosphère y est assez calme, et nous nous retrouvons vite dans le "quartier des monastères" pour y chercher une chambre. En effet, quasiment tous les pays ayant une forte tradition bouddhiste ont installé à Bodgaya un monastère, dont certains proposent le gîte. Pas cher et pas sale, tout ce qu'il nous fallait.
Nous retrouvons donc des architectures familières, comme celles de Thailande et du Vietnam, avant d'élire domicile dans un monastère tibétain pour deux jours (ça fera classe dans nos futurs diners mondains...).
Vous en aviez marre des photos de temples et de bouddhas après 3 mois d'Asie du Sud-Est? Eh bien parce que vous êtes sages, en voilà une nouvelle fournée :
Le temple japonais :
Le vietnamien :
Notre préféré : le bouthanais et ses belles sculptures à l'intérieur :
Vous l'avez reconnu, le thailandais, avec en prime une cérémonie d'intronisation :
Et puis bien sûr nous sommes allés visiter le fameux temple, construit sur le site même où Bouddha a connu l'éveil. L'arbre vénéré ici est en fait une réplique du vrai arbre, qui a été transplanté au Sri Lanka d'après ce qu'on a compris... Une sombre histoire de reine jalouse... D'ailleurs ce jour là une énorme délégation de pélerins Sri Lankais était venue se receuillir (ils sont faciles à repérer, habillés tout en blanc). Ambiance ferveur et recueillement dans l'enceinte du temple, et grande kermesse à l'extérieur.
Atmosphère très pieuse et très fervente devant le fameux "arbre" :
Partout autour du temple étaient installés des planches inclinées pour procéder à un style de prière que nous ne connaissions pas, et qui consiste à s'allonger à plat ventre après avoir joint les mains. Les plus balèze répètent ça un très grand nombre de fois, et finissent en sueur après plusieurs heures de génuféxions. On a même remarqué que la plupart portaient un petit compteur électronique dans la main pour comptabiliser tout ça.
Nous partons ensuite pour Nalanda, site d'un autre genre puisqu'il s'agit des ruines de ce qui fut une des plus grandes universités religieuses de l'histoire. Construite au 5ème siècle sur un site qui avait lui aussi reçu la visite du Bouddha, cette université recensait à son apogée plus de 10 000 étudiants / moines. A ce jour il ne reste plus grand chose de cet ancien complexe qui s'étendait sur plusieurs kilomètres carrés, mais les ruines nous permettent d'imaginer ce qu'a pu être un des premiers centres d'études international.
Exemple de "tondeuse à gazon" à l'indienne : 10 paysans, quelques faucilles et pas mal de patience...
Vous les avez reconnus : nos pélerins Sri-Lankais nous ont suivis jusqu'à Nalanda !
Le soir venu, alors que je revenais de diner dans une gargotte locale, un lointain fond musical plutôt techno a attiré mon attention dans ce village très tranquille. Me dirigeant vers la musique, je tombe sur une bande de gamins hystériques dansant derrière une remorque/discothèque : ils célèbre leur déesse (dont j'ai oublié le nom) dont ils immergeront la statue le lendemain dans le fleuve voisin. Séquence surréaliste d'une boite de nuit religieuse mobile à 22h au milieu de la campagne : c'est aussi ça l'Inde, nous étonner sans cesse.
En effet, C'est à Bodgaya, après de longs jours passés à méditer sous un arbre qu'il aurait reçu son "éveil", révélation qui devait le conduire à enseigner les préceptes du bouddhisme jusqu'à sa mort. Inutile de vous dire combien ce lieu est important pour les bouddhistes. Mais ce qui est plus étonnant est que bon nombre d'hindouistes viennent également ici en pélerinage, considérant que Bouddha est la 9ème incarnation de Vishnou (chic, un dieu de plus à vénérer...). Si tout ça vous embrouille, je vous propose un petit éclaircissement sur Wikipedia. N'avez qu'à cliquer sur les liens au-dessus.
Bref, nous arrivons de très bon matin à Bodgaya avec le secret espoir d'y trouver nous aussi l'éveil... Mais en attendant, il faut se trouver un endroit où dormir. La ville est assez petite et draine des milliers de pélerins et pas mal de touristes chaque jour. L'atmosphère y est assez calme, et nous nous retrouvons vite dans le "quartier des monastères" pour y chercher une chambre. En effet, quasiment tous les pays ayant une forte tradition bouddhiste ont installé à Bodgaya un monastère, dont certains proposent le gîte. Pas cher et pas sale, tout ce qu'il nous fallait.
Nous retrouvons donc des architectures familières, comme celles de Thailande et du Vietnam, avant d'élire domicile dans un monastère tibétain pour deux jours (ça fera classe dans nos futurs diners mondains...).
Vous en aviez marre des photos de temples et de bouddhas après 3 mois d'Asie du Sud-Est? Eh bien parce que vous êtes sages, en voilà une nouvelle fournée :
Le temple japonais :
Le vietnamien :
Notre préféré : le bouthanais et ses belles sculptures à l'intérieur :
Vous l'avez reconnu, le thailandais, avec en prime une cérémonie d'intronisation :
Et puis bien sûr nous sommes allés visiter le fameux temple, construit sur le site même où Bouddha a connu l'éveil. L'arbre vénéré ici est en fait une réplique du vrai arbre, qui a été transplanté au Sri Lanka d'après ce qu'on a compris... Une sombre histoire de reine jalouse... D'ailleurs ce jour là une énorme délégation de pélerins Sri Lankais était venue se receuillir (ils sont faciles à repérer, habillés tout en blanc). Ambiance ferveur et recueillement dans l'enceinte du temple, et grande kermesse à l'extérieur.
Atmosphère très pieuse et très fervente devant le fameux "arbre" :
Partout autour du temple étaient installés des planches inclinées pour procéder à un style de prière que nous ne connaissions pas, et qui consiste à s'allonger à plat ventre après avoir joint les mains. Les plus balèze répètent ça un très grand nombre de fois, et finissent en sueur après plusieurs heures de génuféxions. On a même remarqué que la plupart portaient un petit compteur électronique dans la main pour comptabiliser tout ça.
Nous partons ensuite pour Nalanda, site d'un autre genre puisqu'il s'agit des ruines de ce qui fut une des plus grandes universités religieuses de l'histoire. Construite au 5ème siècle sur un site qui avait lui aussi reçu la visite du Bouddha, cette université recensait à son apogée plus de 10 000 étudiants / moines. A ce jour il ne reste plus grand chose de cet ancien complexe qui s'étendait sur plusieurs kilomètres carrés, mais les ruines nous permettent d'imaginer ce qu'a pu être un des premiers centres d'études international.
Exemple de "tondeuse à gazon" à l'indienne : 10 paysans, quelques faucilles et pas mal de patience...
Vous les avez reconnus : nos pélerins Sri-Lankais nous ont suivis jusqu'à Nalanda !
Le soir venu, alors que je revenais de diner dans une gargotte locale, un lointain fond musical plutôt techno a attiré mon attention dans ce village très tranquille. Me dirigeant vers la musique, je tombe sur une bande de gamins hystériques dansant derrière une remorque/discothèque : ils célèbre leur déesse (dont j'ai oublié le nom) dont ils immergeront la statue le lendemain dans le fleuve voisin. Séquence surréaliste d'une boite de nuit religieuse mobile à 22h au milieu de la campagne : c'est aussi ça l'Inde, nous étonner sans cesse.
Contents de cette petite parenthèse de séreinité bouddhiste, nous replongeons dans le vif du sujet en filant vers Bénarès, et là, ça a été carrément énorme....
La suite au prochain épisode !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire