Quittant Rotorua, nous faisons étape après quelques kilomètres seulement à Taupo, petite ville posée au bord d’un très joli lac, où nous passons la nuit. A quelques kilomètres de Taupo se trouve « la plus grosse chute d’eau de Nouvelle Zélande », dénommée « Huka Falls ». Bon, sur le papier, 10m haut, ça fait pas grand-chose, surtout comparé aux énormes chutes d’Iguazu admirées il y a quelques mois. Cependant, ces chutes se révèlent quand même assez impressionnantes, car on les voit de très près, et qu’elles sont extrêmement puissantes, plusieurs milliers de litres d’eau à la seconde. Bref, ça fait beaucoup d’eau, et quand on nous dit que quelques fêlés ont déjà descendu ça en kayak, après notre expérience de secouage à Futaleufu, ça nous parait carrément énorme.
Nous continuons vers le Sud, pensant que le thermomètre va descendant, mais c’est sous un soleil radieux que nous arrivons dans la région de Napier, connue pour son architecture art déco … et ses vignobles (ça faisait longtemps n’est-ce pas monsieur Bonne?) Nous passerons 2 jours délicieux dans ce coin là, visitant quelques vignes sympathiques, et goutant de plus près à la gastronomie Néo-Zélandaise.
Que dire des vins Néo-Zélandais ?
Eh bien on a ressenti un peu la même impression que pour ces premiers jours passés en terre kiwi : c’est propre, clean, bien fait et très bien marketé, mais ça manque légèrement de saveur, de terroir quoi...
Eh bien on a ressenti un peu la même impression que pour ces premiers jours passés en terre kiwi : c’est propre, clean, bien fait et très bien marketé, mais ça manque légèrement de saveur, de terroir quoi...
Attention, faut pas croire qu’on n’a pas aimé, on a même plutôt trouvé ça meilleur qu’en Amérique latine (mieux fini et une qualité plus constante), mais ces vignobles qui ne sont pour la plupart pas plus vieux que nous font un peu « premier de la classe ». Ayant reçu un savoir faire et des plants majoritairement français, ils ont bien appris leur leçon et font de bon vins. Par contre je doute qu’on puisse identifier facilement au gout une « signature néo-zélandaise », mais là je chipote, et commence vraiment à faire la fine bouche de bobo chauvin blasé. Nous avons en revanche été positivement surpris par leurs fromages, pas mal du tout, et c’est la première (et la dernière ?) fois qu’on ressent ça.
Nous arrivons pour notre dernière étape dans l’île du Nord à Wellington, ville dynamique, à taille humaine, et finalement super agréable encore une fois. Bien que le froid de l’hiver commence sérieusement à se faire ressentir (on tombe vers les 3 ou 4° la nuit), nous y avons passé un bon moment.
Que faire à Wellington, à part s’attarder dans ses célèbres cafés (la ville est célèbre pour sa consommation industrielle du célèbre breuvage), visiter le joli jardin botanique ?
Déambuler sur le front de mer à l’architecture tantôt moderne, tantôt ancienne ?
Visiter une superbe église anglicane toute en bois ?
Ou le célèbre musée Te Papa, ultra moderne, pédagogique, aux multiples thématiques ... et gratuit (rareté ici…)
Charmés par cette ville, nous finirons notre périple dans l’île du Nord par une petite soirée bar/resto / boite bien sympa, malgré nos fringues de baroudeurs au milieu des filles en petites robes et escarpins du samedi soir…
Salut les voyageurs,
RépondreSupprimerQuid du tremblement de terre récent? J'ai entendu à la radio que l'épicentre était situé aux îles Kermadec. Etonnant cette analogie avec le berceau d'origine de Louisette.
Nous espérons que tout va bien pour vous et que les vins néo zélandais vous réchauffent les os et le coeur.
Bisous.
Chantal et Henri